Les canons de beauté ont beaucoup évolué entre 1800 et fin 1900. Au XIXème siècle, la beauté est passée d'une beauté "maladive" à des femmes rondes et n'a pas arrêté de s'alterner au cours des siècles. Au XXème siècle, les femmes s’émancipant et commençant à jouer un rôle plus important dans la société, ont permis l'apparition de la presse féminine qui en deux siècles est devenue la presse la plus rentable, elles ont commencé à prendre une grande place au sein de la société, c'est le début d'une nouvelle ère qui ne laissera pas la place aux personnes n'étant pas "aux normes".
Il en résulte que la petite fille, dès son plus jeune âge, évoluera dans une société qui lui imposera des contraintes tout le long de son existence, celle de la beauté en particulier. La beauté est un critère primordial et nécessaire que les femmes doivent avoir. Les médias quant à eux occupent une place importante dans l'établissement des critères de beauté féminins. En effet, ils définissent l'idéal que la plupart des femmes souhaite atteindre, et le diffusent dès le plus jeune âge par différents moyens de communication tels que les magazines ou la télévision.
Notre société d'aujourd'hui utilise les normes physiques pour vendre les produits de cosmétiques. C'est gros marché économique pour la France, les médias tout comme les régimes sont un marché en expansion, qui incite les individus à dépenser leur argent pour se faire "beau" en montrant un idéal impossible à atteindre. Cela accroit aussi la croissance de l'utilisation de la chirugie esthétique. Mais tout cela ne se fait pas sans conséquences ; pour les cas les plus graves, les maladies comme l'anorexie et la boulimie anorexie peuvent amener à la mort.
Le célèbre tableau "La naissance de Vénus" de Botticelli date peut-être du XVème siècle, mais arrive toujours à traverser les époques sans prendre une ride, cette oeuvre est une beauté universelle qui traverse le temps.
Être un canon de beauté, cause beaucoup de pressions, mais sont-elles pour autant vraiment plus heureuses ?
Cette envie de ressembler à l'idéal féminin peut très vite devenir très dangereux pour la santé que ce soit physiquement ou mentalement. Les conséquences de ce phénomène sont des maladies tel que l'anorexie et la boulimie anorexie. Les régimes quant à eux peuvent aussi avoir des conséquences s'ils ne sont pas bien traités.
1 - L'anorexie
L'anorexie est l'une des conséquences provoquées par les médias. Cette maladie n'est pas à prendre à la légère. Les anorexiques vont restreindre leur alimentation pour perdre du poids, ce qui peut être très dangereux pour l'organisme. Depuis les années 1960, le corps souhaité des femmes n'est plus un corps en bonne santé avec des formes mais un corps dont le poids et les formes sont contrôlés de façon stricte. Dans notre société nous remarquons une apparition croissante de plusieurs moyens pour contrôler son poids : les régimes, une activité physique intense et les solutions médicamenteuses. C'est à ce moment là que cela devient dangereux, le but de mincir en devient une obsession.
En début de phase d'anorexie, ces personnes se trouvent trop grosses ou indésirables aux yeux des individus, elles vont alors ressentir un sentiment de désespoir et d'abandon. Mentalement elles vont se renfermer sur elles même. La sensation de faim va rassurer les anorexiques en renforçant leurs sensations d'exister. Sans le savoir, le malade se détruit pour s'assurer de son existence.
Une étude réalisé en 1997 montrait que 80% des filles âgées de 12 ans et moins avaient déjà suivi un régime. Ces chiffres démontrent bien l'ampleur du problème. A force de manger peu, la dénutrition peut amener à la mort à cause d'un arrêt cardiaque.
Une loi contre l'anorexie chez les mannequins est passée en Israël, les jeunes filles ayant un IMC inférieur à 18.5 ne pourront pas accéder à ce métier. Mais cette loi n'existe pas en France, un sondage a été fait et regardez les résultats :
C'est sans appel, la majorité de la population Française intérrogée est POUR une loi contre l'anorexie des mannequins. D'ailleurs, une des conséquences qui a pu faire réagir, c'est la mort de la jeune mannequin de 22 ans, Ana Carolina Reston. Elle est décédée d'une anorexie mentale, plusieurs pays ont alors mis en rigueur une loi contre cette maladie par rapport à cet évènement. Pourquoi pas en France ?
Voici donc ci contre Ana Carolina Reston, sur la première photo elle avait seulement 18 ans. Elle ne se nourrissait que de tomates et de pommes.
2 - La boulimie
La boulimie est considérée comme un trouble du comportement alimentaire (TCA) tout comme l'anorexie, elle ne touche pratiquement que des femmes. Mais il exite deux types de boulimie à ne pas confondre, il y a la boulimie "simple" où la personne mangera, mangera, mangera ce qui entrainera très souvent une obésité avec des maladies liées à l'obésité comme le diabète. Mais nous allons plutôt vous parler de la boulimie anorexie qui est en rapport avec notre sujet.
La boulimie anorexie arrive souvent quand la personne a commencé un régime, les restrictions alimentaires sont trop dures alors elle va manger, manger et quand elle aura compris ce qu'elle à fait, elle va se faire vomir. Elle se remplit de nourriture, d’effroi, de culpabilité, de honte, puis se soulage presque immédiatement.
3 - Les régimes
Les femmes tentent de faire de plus en plus de régimes pour atteindre un poids idéal, car ainsi elles estiment être bien dans leur peau et pour elles, cela signifie être bien dans sa tête alors qu'en fait il y a des femmes qui sont rondes et très bien dans leurs têtes. Il y a aussi des femmes qui sont très maigres et qui se trouveront toujours trop grosses par rapport a un idéal ou à d'autres personnes.
Il existait des médicaments pour maigrir mais en général ils ont plus d'effets négatifs que bénéfiques. Il provoque des risques pour le cœur, l’hypertension artérielle pulmonaire. D'ailleurs ils ont été retirés du marché, comme le médiator. (prescrit pour des patients qui n'étaient pas diabétique mais pour maigrir.) Il y avait aussi des médicaments qui coupaient l'appétit mais avec des risques. Les médicaments pour la thyroïde étaient utilisés dans le temps pour faire maigrir mais cela provoquait l'hyperthyroïdie. En fait il n’existe pas spécialement des médicaments pour faire maigrir. Il faut être suivi par un nutritionniste pour avoir de bons conseils alimentaires.
Il y a le régime Dukan qui n'est que à base de protéine, ça marche très bien mais dès que les gens reprennent leurs habitudes alimentaires, l'effet yo-yo apparaît. Weight watchers marche très bien, ce n'est pas vraiment un régime c'est une nouvelle façon de s'alimenter, c'est une alimentation qui est très équilibrée.
La jeunesse est le premier critère de beauté chez une femme, suivie de la minceur qui est le deuxième critère de beauté. Le bronzage est lui aussi un critère, mais médicalement, être bronzé provient des rayons UV ce qui est cancérigène. Cette image de beauté est véhiculée par les médias et l'industrie de la mode qui ont des répercussions non négligeables sur la santé physique et mentale des femmes. En montrant un idéal si difficile à atteindre on assure la croissance et la rentabilité de l'industrie des produits amincissants, rajeunissants de la chirurgie esthétique et de l'industrie des cosmétiques. Mais n'oubliont pas que le corps féminin sert à vendre des produits ou service, même s'ils ne sont pas en rapport avec la beauté féminine ! Dans les publicités on représente souvent des femmes minces, que ce soit pour des meubles ou de la nourriture. L'Homme sera attiré par la publicité grâce au corps « parfait ». Le corps féminin apporte la touche « sexy » pratiquement indispensable aujourd'hui pour rendre un produit attrayant.
1 - La chirurgie
Les plupart des femmes utilisent du maquillage, crèmes et vêtements pour s'embellir. Mais pour un certain nombre de femme, cela ne suffit pas. Certaines passent par un acte chirurgical pour ressembler aux canons de beauté d'aujourd'hui qui sont véhiculés par les médias, en particulier les stars. Elles ont beaucoup d'influence sur les décisions prises pour celles qui voudraient avoir recours à la chirurgie (car elles voudraient leurs ressembler). Certains chirurgiens abusent de la fragilité des individus en ne leurs faisant pas prendre conscience de l'impact que cet acte aura sur leurs corps, leurs vies.
Les personnes cherchant à faire de la chirurgie esthétique font souvent cela à cause de la société dans laquelle on vit, car pour conserver sa place dans la société et le monde du travail, il faut sortir du lot, lutter contre le temps. Comme si c'était un jeu de séduction. Mais il y a aussi les personnes n'ayant pas confiance en elles et qui pensent qu'en changeant leurs physiques, elles se sentiront mieux dans leur peau. Ce qui n'est pas toujours le cas, car elles ont des problèmes psychologiques et ont alors besoin d'un suivi médical. Il y a tout de même 350 000 opérations de chirurgie esthétique par an en France !
2 - Les cosmétiques
Le secteur des cosmétiques est un gros marché pour la France, notre pays est le leader mondial ! Son industrie est aussi source d'innovations, que ce soit pour la fabrication ou la commercialisation. Cette augmentation de l'utilisation des cosmétiques pourrait être provoquée par l'urbanisation de la population et aussi par le fait que les femmes ont maintenant pour une grande partie une vie active, il faut donc prendre soin de soi pour avoir une bonne image devant les gens.
Le marché des cosmétiques est 4ème en France, grâce aux grandes entreprises telles que L'Oréal qui fait un chiffre d'affaire de 17,5 milliard d'euros en 2008. Mais beaucoup de chaînes se sont spécialisées dans ce domaine comme Sephora, Yves Rocher etc... Malgré tout, la majorité des cosmétiques est achetée en grande surface avec 56,1%, 25,7 % sont vendus dans des chaînes spécialisées, 10,2% dans les pharmacies car les prix sont plus élevés et seulement 8% en ventes directes. En moyenne, les français achètent pour environ 205,45 euros de produits de parfumerie, hygiène et beauté par an. La France est placé 4ème derriere les Etats-Unis, le Japon et le Brésil.(source : enquète INSEE, 2006)
Les normes de beauté ont une influence dès l'enfance, dans la socialisation primaire et continuent à l'âge adulte avec la socialisation secondaire. La valeur des femmes est évaluée selon les critères de beauté en vigueur qui résistent à toute évolution. De nos jours, les critères de beauté ont évolué, le corps s'est affiné et le physique des femmes avec. La beauté, particulièrement chez les femmes fait pardonner la bêtise, le manque d’amabilité, et bien d’autres choses car elles continuent de jouer de leur charme. La femme dans la société a un "devoir de beauté", mais ce droit est en réalité une obligation sociale.
Notre inconscient joue le rôle dans nos comportements comme dans nos interactions, sur l'aspect physique de l'individu dans le milieu social. Ceci nous amène à prendre des choix, sans qu'on s'en rende forcément compte.
1 - Inégalités dans la société
La beauté est la source d' inégalités entre les individus que ce soit au sein de leur vie privée ou encore sur le marché du travail. En effet, la femme qui est jeune et jolie aura une certaine réussite au travail, ainsi que dans sa vie sociale, tout le contraire d'une femme laide, qui elle sera délaissée par la société et sa réussite sociale sera plus difficile, car elle ne bénéficie d’aucun privilège. Cela engendre donc jalousies et rivalités de pouvoir entre les femmes, basées sur les différences de niveaux de beauté. Le jugement d'autrui a donc une influence sur notre opinion personnelle, la beauté ne pouvant être changée, ce sont les décisions de chacun qui sont au centre des discriminations et du changement dans la société. En effet, des expériences prouvent que l'apparence physique influent inconsciemment nos attitudes et nos décisions envers certaines personnes.
Par exemple, une expérience réalisée par le sociologue français Jean-François Amadieu, spécialiste des relations sociales au travail, a conclut qu'un visage disgracieux sur une photo de candidature est un handicap certain. De même, sur un Curricullum Vitae avec un visage d'obèse a moins de chance de décrocher un entretien d'embauche qu'un autre ayant un visage normal. Ce constat met en évidence le rôle et l'importance de l'apparence physique dans notre réussite sociale tout au long de la vie.
2 - Les médias et les magazines
Dans notre société, les médias qui sont un système de diffusion massive de l’information quel que soit le support ( magazine, publicité, internet, télévision, radio etc..), voient leur influence de la perception de la beauté grandir sur la population, et notamment sur les femmes. La société est envahie d'images de femmes "parfaites" qui sont loin de nous ressembler et les médias véhiculent une image de beauté à laquelle tout le monde veut se conformer. En effet, le corps féminin le plus beau doit être jeune, gracieux, musclé, bronzé, souple, fin et élancé, son volume est cependant plus généreux au niveau de la poitrine et des hanches. Ce qui est irréaliste et hors d'atteinte pour la majorité des femme même si certaines célébrités sont des exemples parfaits.
Les magazines féminins sont probablement les premiers à divulguer une beauté qui repose essentiellement sur la minceur et la jeunesse. Mais, les pages sont toutes des photos retouchées (avec Photoshop et autres), afin que les femmes qui y sont représentées, fassent rêver les lectrices, et correspondent aux normes de la beauté attendue, le retouchage fait donc apparaître ce corps féminin comme instrument symbolique de la séduction. Ces photos qui rendent les femmes chics et élégantes sont présentes dans les articles où il y a le tiers des pages composé de publicité de pages mode...
Tous ces magazines comme, "Jeune & Jolie", "Glamour", "Cosmopolitan", "Elle" renvoient des images, et notamment aux jeunes filles, des images de ce à quoi elles doivent s'identifier, ressembler, et ce qu'elles doivent devenir, tout ceci fait désormais parti de leur quotidien. Ce sont eux, qui véhiculent cette image, et qui n'hésitent plus à faire d'elles n'importe quoi pour ressembler à une idole. La publicité offre des modèles de femmes toujours plus jeunes, plus parfaites. Si nous suivons ce que nous dit la publicité, nous nous approcherons de la femme parfaite, auquelle tout le monde veut se confronter. La presse féminine est donc source de complexes chez certaines femmes, car elles ne peuvent pas s'y identifier.
3 - Le cinéma
Dans le cinéma et la télévision on remarque qu'il y a très peu d'acteurs laids ou gros. Les films sont plutôt un repère à canons de l'esthétique qu'un reflet proportionné de la réalité. En effet,, Eva Longoria que vous voyez ci contre est une actrice de télévision qui a jouée dans « Les Feux de l'amour », dans « Desperate Housewises », et bien d'autres séries, très connu grâce à sa beauté.
On en déduit que le héros, sera le « gentil », il accumulera toutes les qualités : beauté, intelligence, imagination,humour... Mais dans le cas contraire, il est évident que le personnage jouera le rôle d'un individu laid, peu intelligent souvent dans la peau du « méchant ». Les spectateurs et les spectatrices associent donc un physique parfait à toutes ces qualités.
Toutes les actrices prouvent que la télévision et le cinéma sont les principaux médiateurs de l'image de la beauté. De manière frappante, les visages ont tendance à se ressembler, toutes ces femmes ont aussi la même silhouette très mince avec une poitrine plus ou moins développée. Cette enquête a donc rappelé qu'il existe bel et bien une beauté unique qui touche particulièrement les plus jeunes comme ils sont plus exposés aux médias, chaque individu est donc influencé par un modèle. Les femmes ayant une mauvaise opinion de leur apparence physique, sont d'autant plus exposées au risque d'un effet négatif des images véhiculées par les médias. Elles ont tendance à se comparer aux modèles, ce qui amplifie leurs sentiments négatifs concernant leurs corps.
4 - Les photos modifiées
Retouche d'un mannequin avec photoshop
Cette vidéo nous montre à quel point les logiciels tel que Photoshop peuvent modifier l'apparence et le physique d'une personne dîte "banale". Et ce sont ce genre d'images que nous retrouvons dans les médias, magazines et Internet. On nous met sous le nez des photos de femmes d'une perfection étonnante, et on avale leur mensonge naïvement parce qu'on ne se doute pas une seconde que c'est le fruit de longues heures de travail d'experts en maquillage et en éclairage et de retouches numériques.
L'apparence physique occupe une grande place dans la société d'aujourd'hui. Dès l'enfance, l'individu rentre en contact avec son entourage. Il est donc confronté très tôt à son intégration dans la société, c'est la socialisation primaire qui est le fruit d'une construction tout au long de l'enfance et du passage vers l'âge adulte, mais qui est aussi influencé par le milieu social, l'éducation familiale,etc... Elle se bâtit tout d'abord à partir de l'éducation reçue dans le cadre familial et plus tard, c'est la scolarisation qui complète cette éducation. Mais l'apparence physique d'une personne belle ou laide opère dès l'école, car en effet de manière inconsciente cette sélection est intériorisée par les individus et engrange des répercutions sur la vie quotidienne.
Dès notre plus jeune âge, l'apparence occupe donc une place prédominante dans notre vie, puisqu'au sein de notre société, elle joue en faveur des plus beaux.
Cependant, chaque petite fille est confrontée, tout comme femme adulte, à un idéal de beauté impossible à atteindre. Par exemple à travers les contes de fées, les dessins animés et les histoires : « Blanche Neige » « Walt Disney » « Cendrillon », ce sont des personnages qui sont les héroïnes de l'histoire, et sont d'une beauté consensuelle. Les représentations physiques du féminin idéal véhiculées dans les dessins animés imposent un diktat de la beauté dès l’enfance. (Ce sont donc particulièrement les petites filles qui insistent sur la beauté des héroïnes, qui en sont plus conscientes ou pour qui cela importe plus.)
Par ailleurs, chaque année au mois de février/mars, tous les élèves de maternelles et de primaires célèbrent le carnaval en défilant dans les rues, et vous pouvez remarquer qu'à travers cette photo la plupart des petites filles ont un costume de princesse. La beauté et le regard des autres est donc intimement liée dès le plus jeune age, ainsi que l’imitation via les médias(dessins animés), publicités, ou autres...
2 - L'organisation à l'école
Dans les médias l'enfant, très jeune, se fait sa propre image de modèle féminin qu'il souhaite devenir ou atteindre, et c'est ainsi qu'il crée sa notion de beauté autour de son entourage, c'est à dire ses envies, et ses préférences. A l'école, les filles s’organisent naturellement en cercles d’amies basés sur le niveau de beauté, et donc sur le niveau social : le gang des belles (riches), le gang des laiderons (pauvres). On a affaire ici à un nouveau type de lutte des classes qui continuera dans la socialisation secondaire.
3 - La Barbie
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Si la Barbie caractéristique est blonde aux cheveux longs avec un tour de nuque de 23 cm contrairement à la moyenne de 38 cm, aux traits Européens avec une taille fine et une poitrine proéminente, cette représentation de la femme est complètement irréaliste car elle aurait les proportions suivantes : Taille : 215 cm ; Poids : 50kg ; Tour de poitrine : 100cm ; Tour de taille : 55cm.
Barbie ne correspond même pas à la taille mannequin (déjà fluette) dont les mensurations idéales sont fixées en principe à 85-60-85 soit 22 % en dessous de la taille moyenne, et dont les proportions sont les suivantes : Taille : 178 cm ; Poids : 55kg ; Tour de poitrine : 85cm ; Tour de taille : 60cm.
Barbie est aussi une figure emblématique de la femme parfaite, c'est une poupée ultra mince, active et sportive. Bien que cela semble impossible, Valeria Lukyanova située en dessous à droite et Cindy Jackson a la droite de Valeria sont eux mannequins de 25 ans et de 55 ans qui essaient de ressembler à Barbie, néanmoins on observe que Valeria est presque la représentation « exacte » de celle ci. Par exemple sa mensuration de 92/46/84 et celle de la Barbie est de 88/47/88, on peut donc constater qu'il n'y a pas de grandes différences, le médecin appelle cela le « syndrome de Barbie ».
Le début des années 1900 porte encore les corsets au goût du jour mais pas le ''faux-cul'', ce sont des rembourrages que les femmes portaient sous leurs robes pour augmenter le volume apparent de leur postérieur et la poitrine se voit cachée. La mode est à la femme raffinée et élégante se tenant bien droite, ce qui était possible grâce à des tissus et des baleines en ferrailles dans les cols pour tenir le cou. A cette période, le tissu et le vêtement sont représentatifs de la beauté mais cette mode ne dure pas à cause de l'arrivée de la révolution industrielle qui a apportée des enseignes de grands magasins. Ces magasins sont en partie dédiés au culte de la beauté et entraînent l'indépendance de la femme.
La minceur va devenir le critère de beauté contre l'embonpoint qui laisse penser à du laisser aller ou de la négligence.
1 - L'après Guerre
Dans l'ambiance de l'après guerre et des cabarets les femmes se dévoilent et se rebellent. Le look androgyne et le style à la garçonne font leurs apparition avec Louise Brook la figure emblématique de cette nouvelle mode, que l'on peut voir ci contre. Les jupes sont courtes, les cheveux sont courts et le ventre et les fesses doivent être aplatis, les seins de petite taille. Le sport est une nouvelle activité qui leur est permise et à laquelle elles consentent facilement, il leur permet de rester en bonne santé et de garder ou de sculpter leur corps de rêve avec une musculature. Coco Chanel libère le corps de la femme et lui permet de pouvoir porter des vêtements dans lequel elles sont à l'aise en enlevant principalement le corset. C'est le début du tailleur pour femme avec le pantalon et la déclinaison au féminin de la garde robe masculine, ce qui va représenter un forme d'émancipation qui va engendrer des changements dans les modes de vie.
L'arrivée des congés payés et les premières vacances incruste le culte de la minceur dans la vie de tous, car à la plage on se dénude et il faut donc être belle. En plus d'être mince on s'épile et le teint doré devient tendance. C'est à cette époque que le blond platine entre en scène avec son caractère sexy.
2 - Après la seconde Guerre Mondiale
La mode prend un nouveau tournant, la minceur redevient synonyme de mauvaise santé et avec le traumatisme de la guerre, Hollywood a décidé de créer un nouvel idéal féminin. Deux égéries se disputent la première marche du podium : Audrey Hepburn au corps androgyne, très mince avec un visage d'ange. Marylin Monroe la détrônera rapidement car avec le choc de la guerre, les femmes sont redevenues ménagères et veulent du glamour et du sensuel. La beauté exubérante est de retour et Marylin est là pour représenter toutes ces femmes... La poitrine est généreuse et se dévoile, les lèvres sont pulpeuses, le corps est harmonieux avec des formes assumées. Même les simples ménagères veulent se sentir glamour et sont donc prêtes à passer des heures chez leur coiffeur pour avoir le volume désiré. Cependant les teintes de cheveux commencent à se banaliser . Mais en 1959 une femme vient encore changer notre idéal et déboule avec des mensurations dites parfaites, "Barbie". Le mannequin Twiggy fait d'ailleurs à cette époque fureur sur les podiums et est même appelée « la brindille » étant l'une des femmes à se rapprocher de ces mensurations incroyables.
3 - Le New Age
1960 est la décennie de la revendication et on casse les codes. Les femmes se débraillent et refusent de perdre du temps et de l'énergie à se faire belles, c'est le New Age. Style à la garçonne porté Jean Seberg sous le feux des projecteurs avec sa beauté naturelle ayant besoin de très peu de maquillage.
La décennie de 1970 est assez proche de ce style mais la femme est plus proche de la nature, elle se maquille très peu. Cette femme ne s’embarrasse pas avec des futilités, elle répand plutôt les notions d'amour et de paix. Même si le plus souvent les représentations féminines hippies sont minces, toutes les formes de corps sont acceptées même les plus rondes. Les cheveux longs et plaqués reviennent à la mode pour montrer ce penchant pour la nature et dénoncer les guerres où les soldats avaient le crâne rasé, c'est le style hippie arrivant directement des États-Unis et même si c'est un style qui c'est vite décimé, il a permis aux femmes de se faire entendre et même de gagner des droits.
Après ces périodes de chamboulements, le corps n'aura plus le droit à beaucoup d'indulgence, à part pour les coupes de cheveux et le style vestimentaire mais le genre de la femme mince et galbée va revenir en force et ne va pas quitter la société d'aujourd'hui.
Le charme et la séduction sont présentés comme des armes et un pouvoir redoutable sur l’homme mais pour qu'on lui accorde quelque considération, c'est une nécessité à acquérir. Après la Révolution française deux types totalement contradictoires représentent le canon de beauté : “La belle malade '' et “la petite bourgeoise”, les brunes étant à l'honneur.
La belle malade représente la féminité maladive aussi bien physiquement que mentalement. Cette beauté est maigre et dépourvue de maquillage naturelle . Elle a le teint livide des joues creuses et surtout le seul maquillage qu'elle s'autorise, est une encre bleutée qui accentue les cernes et permet de la faire paraître fragile et fatiguée. Tous ces critères renvoient à la mélancolie et au désespoir. Ces femmes sont fantasmées par beaucoup d'hommes car ces critères les rendent mystérieuses et lointaines.
Camille Claudel est une femme qui représente bien la beauté maladive mais surtout mentale, du fait qu'elle soit devenue folle suite à une rupture amoureuse. Les peintres ont su aussi mettre en valeur les critère de ce modèle, par exemple Charles Mengi a fait une représentation de Sappho femme de légende qui se serait elle aussi suicidée après avoir été repoussée par l'homme qu'elle aimait. Voilà les illustrations les représentant ci-contre.
Le XIXème siècle est également une époque qui porte à nu la vertu de la féminité. Le style de la petite bourgeoise est mise en avant par un physiquebien en chair et laiteux. Cette représentation donne un aspect voluptueux mais ce physique massif est surtout le signe de la bonne santé, de fécondité et d'une maternité satisfaite. La silhouette était généralement renforcée par des corsets mettant la poitrine en avant et les robes à faux-cul étaient aussi très en vogue. La comtesse de Castiglionne surnommée ''La Castiglionne'' était considérée comme l'une des plus belles femmes et a d'ailleurs été un des premiers modèles de la photographie qui est un moment clé de la représentation de la femme car une photographie ne ment pas, et à cette époque les retouches photos n'existaient pas.
Quelle est l'évolution de la conception des normes de Beauté en France de 1800 à nos jours ? Quelles sont les conséquences économiques et sociales ?
Les axes qui définissent les critères de beauté changent à travers le temps. La beauté est une notion abstraite, le dictionnaire la décrit tel que : « caractère de ce qui est beau », il décrit beau/belle en disant : « qui suscite un plaisir esthétique, qui plaît par l'harmonie de ses formes, ses couleurs, ses sons » mais cette définition reste ambiguë.La beauté "parfaite" est illustrée par les canons de beauté, elles sont représentées par des normes qui sont différentes à chaque époque, elles désignent ce qui est considéré comme beau et ce qui ne l'est pas. Ces normes évoluent, ce qui plaisait il y a un siècle, ne plaît plus forcément aujourd'hui. Ces canons suivent la mode de l'époque dans laquelle ils se trouvent.
A travers les siècles les critères de beauté n'ont cessé de changer en fonction de l'art et de la religion. La femme idéale a été maintes fois représentées par les peintres et décrites par les écrivains. C'est donc par l'art que se répendent les modes et styles. Le corps de la femme est une source d'inspiration pour les artistes, ce sont leurs muses et ils sont fascinés par elles. C'est à cause de ces images véhiculées par l'art que les femmes ont dû s'adapter au fil des siècles. Même si elle s'émancipe et se rapproche de l'égalité avec l'homme, la femme n'en reste pas moins un objet de désir dans sa représentation. Elle doit être belle en incarnant à la fois ses figures de femme, de mère, d'épouse et d'amante et réussir dans tous ses rôles. Mais dès l'enfance, les petites filles comme les adultes ont un idéal qui est très difficile à atteindre. A l'adolescence, les médias ont une fausse représentation de la femme. L'influence de la beauté joue un rôle dans notre vie active, l'apparence physique est le premier critère de jugement qu'on peut avoir sur autrui.
Dans la société d'aujourd'hui, il faut savoir se restreindre pour avoir le corps le plus svelte possible, les régimes aident ces personnes mais n'ont pas toujours des points positifs. L'image de la femme fait vendre, elles sont représentées dans les médias, les affiches publicitaires etc... Mais la femme achète aussi, ce qui est un bien pour l'économie de la France ; d'ailleurs la France est l'une des meilleures dans le domaine des cosmétiques.
Ce blog sera consacré à la présentation d'un TPE fait par trois lycéennes de 1ère ES ; Laura, Camille et Christelle.
Allez voir : wldwonderland.blogspot.fr
